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Départ, Diaspora, Retour ?

19 mai 2013

Bibliographie

Philippe Weckel - Le Monde [En ligne] – Disponible sur « http://2doc.net/7wi41 » (Page consultée le 14/02/13)

Université d’Oxford – Migrations forcées revues [En ligne] – Disponible sur « http://www.fmreview.org/fr» (Page consultée le 01/04/13)

Erable Atlas Association – Immigrations objectifs et contraintes [En ligne] – Disponible sur « http://erableatlas.superforum.fr/t20482-immigration-objectifs-et-contraintes » (Page consultée le 01/04/13)

Vincent Tchen – Exécution du départ forcé - [En ligne] – Disponible sur « http://vincenttchen.typepad.fr/droit_des_etrangers/9_excution_du_dpart_forc/ » (Page consultée le 01/04/13)

Paul Vincent et al. – Démopaedia [En ligne] – Disponible sur « http://fr-i.demopaedia.org/wiki/Migration_forc%C3%A9e » (Page consultée le 01/04/13)

Françoise Rolland – espace population société [En ligne] – Disponible sur « http://eps.revues.org/index1911.html » (Page consultée le 01/04/13)

Cécilia Gabizon – LeFigaro.fr [En ligne] – Disponible sur « http://2doc.net/xhk1b » (Page consultée le 15/04/13)

ER Traduction – Youtube.fr [En ligne] – Disponible sur « http://youtube.com/watch?v=AGk3bC70L3c » (Page consultée le 15/04/13)

Véronique Gaymard- rfi [En ligne] – Disponible sur « http://www.rfi.fr/moyen-orient/20121227-syrie-crise-ong-lakhdar-brahimi-damas » (Page consultée le 15/04/13)

Xia Vue Yang – Hmong Union Market [En ligne] – Disponible sur « http://www.hmongunionmarket.com » (Page consultée le 15/04/13)

Sénat – Sénat un site au service des citoyens [En ligne] – Disponible sur « http://www.senat.fr/rap/r08-51646.html » (Page consultée le 15/04/13)

Ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire – OFII [En ligne] – Disponible sur « http://www.ofii.fr/ » (Page consultée le 15/04/13)

Tefy Andriamanana – Marianne [En ligne] – Disponible sur « http://www.marianne.net/Aides-au-retour-des-immigres-comment-Gueant-gonfle-ses-chiffres_a210920.html » (Page consultée le 15/04/13)

Commission européenne – Education et Formation [En ligne] – Disponible sur « http://ec.europa.eu/education/school-education/migration_fr.html » (Page consultée le 16/04/13)

Regina Buehlmann – edk - [En ligne] – Disponible sur « http://www.edk.ch/dyn/14643.php » (Page consultée le 16/04/13)

Direction de l'information légale et administrative – Vie publique - [En ligne] – Disponible sur « http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/education-comment-integrer-enfants-immigres.html » (Page consultée le 16/04/13)

Wikipedia – Migrations humaines - [En ligne] – Disponible sur « http://fr.wikipedia.org/wiki/Migration_humaine#Migration_de_travail_.28C3.A9conomique.29 » (Page consultée le 17/04/13)

Yaël Brinbaum, Laure Moguérou et Jean-Luc Primon – Insee - [En ligne] – Disponible sur « http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/IMMFRA12_d_D2_scol.pdf » (Page consultée le 17/04/13)

Michel Dion et Samuel Bellot – Remi - [En ligne] – Disponible sur « http://remi.revues.org/307 » (Page consultée le 17/04/13)

Presse RAPID – Europa – [En ligne] – Disponible sur « http://europa.eu/rapid/press-release_IP-08-1092_fr.htm?locale=fr » (Page consultée le 17/04/13)

Emmanuel Terray – Altermondes - [En ligne] – Disponible sur « http://altermondes.org/spip.php?article833 » (Page consultée le 17/04/13)

Claude Zaidmanet et Prisca Bachelet – Cedref - [En ligne] – Disponible sur « http://cedref.revues.org/392 » (Page consultée le 17/04/13)

Haut conseil de l'intégration – Cité nationale de l'histoire de l'immigration - [En ligne] – Disponible sur « http://www.histoire-immigration.fr/histoire-de-l-immigration/questions-contemporaines/l-immigration/que-represente-l-immigration-economique-aujourd-hui-en-france » (Page consultée le 17/04/13)

Namory K. Keïta – Penser pour agir - [En ligne] – Disponible sur « http://penserpouragir.org/spip.php?article116 » (Page consultée le 17/04/13)

Marianne Delacroix – Jeunes journalistes Belgique - [En ligne] – Disponible sur « http://www.jeunesjournalistes-belgique.net/ » (Page consultée le 17/04/13)

True Xiong – Vimeo - [En ligne] – Disponible sur « http://vimeo.com/57042494 » (Page consultée le 17/04/13)

jackyshow38 – Dailymotion - [En ligne] – Disponible sur « http://www.dailymotion.com/fr/relevance/search/bataille+pour+la+syrie/1#video=xu8ufy » (Page consultée le 09/04/13)

Monique Hervo – Arte - [En ligne] – Disponible sur « http://bidonville-nanterre.arte.tv/ » (Page consultée le 23/04/13)

France24 – Daylimotion - [En ligne] – Disponible sur « http://www.dailymotion.com/fr/relevance/search/des+immigr%C3%A9s+encourag%C3%A9s+%C3%A0+rentrer/1#video=x5x4gt » (Page consultée le 11/05/13)

Canal plus – Canal plus Haïti news - [En ligne] – Disponible sur « http://canalplushaitinews.webs.com/apps/blog/show/10658662-diasporama-le-demarrage- » (Page consultée le 16/02/13)

 

TRT Français – TRT Français - [En ligne] – Disponible sur « http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/vieenvironnement/85/retour-a-la-vie-apres-le-tsunami/2414 » (Page consultée le 05/04/13)

François Darnez – Lisle sur Tarne - [En ligne] – Disponible sur « http://www.lislesurtarn.info/2012/04/11/gaillac-plantes-conseils-et-protection/» (Page consultée le 05/04/13)

Institut international des droits de l'homme et de la paix – 2idhp - [En ligne] – Disponible sur « http://2idhp.eu/migrations-contraintes » (Page consultée le 09/04/13)

Alex – Composer sa musique - [En ligne] – Disponible sur « http://composer-sa-musique.fr/comment-ecrire-les-paroles-dune-chanson/ » (Page consultée le 19/04/13)

Amac – Amac16 - [En ligne] – Disponible sur « http://www.amac16.net/article-webdoc-127-rue-de-la-garenne-105580864.html » (Page consultée le 23/04/13)

Sébastien Marolleau – APFC - [En ligne] – Disponible sur « http://www.apfc-asso.fr/pages/divers/int-ec-ms.html » (Page consultée le 23/04/13)

Greya – Greya - [En ligne] – Disponible sur « http://greya.dreamwidth.org/67540.html » (Page consultée le 11/05/13)

Mili in resto – Cuisine patisserie chocolat and co - [En ligne] – Disponible sur « http://cuisinepatisseriechocolatandco.com/2013/01/04/jai-teste-bambou-et-saveur/ » (Page consultée le 11/05/13)

Khanom Chan – cbdpedicab - [En ligne] – Disponible sur « http://cbdpedicab.com/khanom-chan-%e0%b8%82%e0%b8%99%e0%b8%a1%e0%b8%8a%e0%b8%b1%e0%b9%89%e0%b8%99-thai-jello/ » (Page consultée le 11/05/13)

Linda Ntxhais Nkauj Hmoob Lee – Thinking about food – [En ligne] – Disponible sur « http://gregoryenglish1.blogspot.fr/2012/12/hmong-pho.html » (Page consultée le 11/05/13)

Kenneth Pagel – Capture Wisconsin - [En ligne] – Disponible sur « http://www.capturewisconsin.com/users/nysz1b » (Page consultée le 11/05/13)

Bboy Kim Hmong – Skyrock – [En ligne] – Disponible sur « http://breakdance.skyrock.com/ » (Page consultée le 11/05/13)

Sigrid Baffer – Sigrid ardoise actu - [En ligne] – Disponible sur « http://sigrid-actu-blog.blogspot.fr/2009_11_01_archive.html » (Page consultée le 11/05/13)

Plantu – Aide au retour volontaire – [En ligne] – Disponible sur « http://www.google.fr/imgres?q=retour+volontaire+caricature&um=1&hl=fr&rlz=1R2MXGB_frFR533&biw=1438&bih=685&tbm=isch&tbnid=THvCP9Lgwr-fGM:&imgrefurl=http://paril.crdp.ac-caen.fr/_PRODUCTIONS/memorial/tsiganes/co/activitecours%2520ANALYSE%2520CARRICATURE_1.html&docid=tDK5kbUUbirXnM&imgurl=http://paril.crdp.ac-caen.fr/_PRODUCTIONS/memorial/tsiganes/res/image1%252520actualite%2525202010.jpg&w=615&h=412&ei=sMqYUZ_QE4uHhQfsmYHQBA&zoom=1&iact=hc&vpx=2&vpy=127&dur=130&hovh=184&hovw=274&tx=130.631591796875&ty=106.68421936035156&page=1&tbnh=134&tbnw=200&start=0&ndsp=30&ved=1t:429,r:0,s:0,i:81 » (Page consultée le 11/05/13)

 

 

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17 mai 2013

Diaspora: Départ, retour impossible ?

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Il existe donc plusieurs motivations pour immigrer : l’éducation des enfants pour un meilleur avenir, le regroupement familial, l’économie, le travail, les conflits politiques ou encore à cause du climat qui poussent au départ, forcé ou non. Pour ce qui est du départ forcé à cause des guerres ou encore des problèmes climatiques (catastrophes naturelles, sècheresse), les populations laissent leur pays derrière eux, leur logement, leurs affaires sans rien pouvoir faire. Ils se doivent de partir pour leur sécurité et pour recommencer une nouvelle vie dans un nouveau pays en espérant pouvoir l’intégrer et tout recommencer à zéro. Pour d’autres, le choix est possible. Ils peuvent choisir de rester ou de partir pour de meilleures conditions de vie. On remarque que c’est beaucoup de populations arrivant de pays du sud qui immigrent dans les pays du nord pour des raisons économiques, d’éducation, de travail… Tous ces cas de départs sont à la fois différents mais se ramènent à un même but : un futur correct.

Beaucoup de populations s’intègrent donc dans les pays dits « riches » ou dits « du Nord » pour au plus souvent des raisons économiques. Tout en s’installant dans ce nouveau pays, la plupart des populations migrantes vont garder leur langue natale et l’enseigner aux générations suivantes, continuer à suivre leurs cultures et traditions natales comme beaucoup d’asiatiques ou d’africains. Leur diaspora a changé la France de ce qu’elle était autrefois car elle aussi s’est adaptée à tous ces changements de populations et intégrations diverses. Elle a acceptée les immigrés avec leurs différences, leurs traditions et cultures qu’elle a aussi reprit dans le temps, par exemple le quartier chinois à Paris. Elle a aussi adopté des techniques culinaires, reprit des recettes venant des différents pays du monde. Des restaurants ont été ouverts par des immigrés, certains ont même créer leur entreprise, des magasins spécialisés dans les spécialités étrangères sont apparus. La diaspora est de plus en plus fréquente.

Certains trouvent leur bonheur et leur mode de vie plaisant dans le pays d’accueil, d’autres préfèrent repartir pour retourner à leurs terres d’origine. Ceci est de plus en plus vu maintenant grâce aux aides au retour mises à disposition ces dernières années. Beaucoup retournent dans leur pays pour retrouver leur famille, le mode de vie qu’ils ont connu, des paysages qui leur manquent. On remarque que c’est en général les personnes qui sont nées dans ces pays qui ont plus de facilitées à y retourner, que les nouvelles générations étant nées dans le pays d’accueil car ils ne connaissent que ce mode de vie et que de passer d’un pays aisé à un pays dans la misère ne leur donne pas envie car c’est très difficile de s’adapter.

 

Il existe des départs, des diasporas mais le retour n’est pas impossible.

11 mai 2013

Caricature

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C'est une caricature de Plantu représentant les expulsions des Roms en France. A gauche, on peut voir une chariote tirée par un âne dans laquelle se trouve une famille Tsigane composée d'une mère, d'un père et de leurs trois enfants. L'âne avance grâce à une carotte mise devant lui. A droite du dessin, il y a une femme habillée de manière Tsigane avec sa robe à fleurs et son foulard sur la tête. Elle avance de la même manière que l'âne sauf qu'à la place de la carotte, il y a de l'argent. Elle porte ses bagages avec elle. Ils se dirigent tous vers un poste frontalier.

Dans cette caricature, on voit que les Roms sont motivés à l'idée de retourner dans leur pays en échange d'argent. Il y a ici une comparaison entre l'âne et la Tsigane et entre la carotte et l'argent. L'argent correspond à la carotte, c'est la récompense.

On a ici une caricature qui montre comment et pourquoi les Roms décident de rentrer chez eux.

11 mai 2013

Mythe ou réalité ?

Captureretour

D’après le Figaro, les retours volontaires sont en hausse. En effet, l’idée de retour volontaire a été lancé en 1974 où les gouvernements ont encouragés les populations à rentrer au pays avec des primes. C’est en 2005 que l’on remarque une grosse augmentation de retours volontaires. 7456 retours volontaires en 2008 contre 913 en 2007. Pourquoi les populations immigrées ont-elles choisit de retourner dans leur pays d’origine ? C’est le ministre de l’intérieur qui a décidé d’augmenter les aides au retour pour que le chiffre d’expulsions monte. En effet, le dispositif d’aide au retour humanitaire (ARH) propose une aide d’un montant de 300 euros par adultes et 100 euros par enfant pour les migrants clandestins ou non en mauvaises conditions à condition qu’ils retournent chez eux de leur plein gré. Un autre dispositif de retour a été mis en place pour les sans-papiers : l’aide au retour volontaire (ARV) et peut atteindre 3500 euros pour un couple marié, 2000 euros pour un adulte et 1000 euros par enfant jusqu’au 3ème comprit, à partir du 4ème l’aide passe à 500 euros. Le billet leur est payé et l’excédent de bagages leur est aussi financé. Cette aide est versée en trois fois : 30% par la France avant le départ, 50% 6 mois après le retour et 20% après le retour. C’est l’office français de l’immigration et de l’intégration qui gère ces aides. On remarque ainsi que le nombre de retour a fortement augmenté et qu’il y a beaucoup plus de retours humanitaires en trois ans que de retours volontaires.

Aides au retour de l'Anaem

 

2006

2007

2008

Aide au retour humanitaire

397

1 855

8 350

Aide au retour volontaire

1 022

1 618

2 134

Source : ministère de l'immigration, Anaem

 

Est-ce une bonne idée d’augmenter le chiffre des aides afin d’essayer de renvoyer un maximum de populations immigrantes ? Beaucoup ont profité de ces aides pour repartir, ce qui ne leur a pas empêcher de revenir pour toucher à nouveau ces aides. Le dispositif n’était pas encore tout à fait au point. L’OFII s’assure maintenant de prendre les empreintes digitales de toutes les personnes demandant une aide au retour et des membres de sa famille afin de s’assurer qu’ils n’y repassent pas juste pour toucher les aides. En effet, l’aide au retour par l’OFII ne peut être accordé qu’une fois.

Pourquoi mettre des dispositifs d’aides au retour ? On a remarqué que chaque année, le nombre de retours volontaires augmente. En effet les coûts des aides au retour sont montées jusqu’à 21,8 millions d’euros contre 19,4 millions en 2009. Ces dispositifs d’aides ont été mis en place car il a été vu qu’une expulsion forcée peut coûter 20970 euros.


11 mai 2013

Reconstitution de cultures et traditions

Les Hmongs sont un peuple venant du Laos et du sud de la Chine. Beaucoup ont dû partir à cause de la guerre du Viêt Nam. Certains sont allés en Amérique, et d’autres en Europe.

CaptureHmongs

Les Hmongs sont des gens qui après leur immigration ont gardé leurs traditions et leurs cultures. En général les Hmongs se marient entre eux et il n’a jamais été vu qu’un Hmong se marie avec une autre qu’une Hmong. Dans leur famille c’est comme cela que ça se passe. Après leur intégration, en France, quelques Hmongs se sont mariés à des français ou françaises, ce qui n’était pas bien vu dans leur famille. Les plus âgés ne parlaient pas français, ils avaient choisit de garder leur langue natale et il était aussi très difficile d’apprendre le français à leur âge. Les cultures ont été conservées et des repas de famille sont souvent organisés. Les nouvelles générations qui n’ont connu que la France, ont malgré tout gardé leurs racines.

Dans les familles Hmong qui sont en souvent très nombreuses, les repas se passent en général dans de grandes salles de fête et comptent environ 300 à 600 personnes. Des banquets sont organisés, de la musique Hmong est chantée par des hommes et des femmes, les plats traditionnels sont servit : nems, riz gluant, porc au caramel, viande cru aux herbes aromatiques et au piment, porc entier, Nam Van …

Capture

Souvent les repas sont organisés pour regroupement de famille, pour des mariages ou naissances. Lorsqu’un mariage est organisé, les mariés sont habillés dans les tenues traditionnelles du Laos, des tenues entièrement brodées à la main. Les Hmong aiment beaucoup l’art de la broderie. Ils ont un style de danse bien spécifique aussi. Une danse lente qui fait parler le cœur, tout est dans la souplesse du mouvement. Lors des mariages, de jeunes filles de la famille habillées en tenue de tradition dansent autour du jeune couple. Un Khi tes est ensuite organisé. Le Khi Tes consiste à entourer le poignet de la personne avec une ficelle et de lui souhaiter bonne chance, de lui souhaiter de la réussite pour le couple, du bonheur ... On dit que ça porte bonheur. D’habitude le vrai mariage Hmong consiste à ce que le jeune homme enlève la future épouse à l’aide de sa famille et le lendemain, va parler d’un « prix » de compensation de la future mariée.
Le Khi Tes est organisé aussi lorsque certaines personnes dans la famille sont malades ou autre.

CaptureHmongskhite

En ce qui concerne les traditions, lorsqu’un couple donne naissance au premier garçon, le père doit changer de prénom. Ce sont les anciens, réunis autour d’une table qui décident du nouveau nom. Le couple en attendant reste à genoux devant eux et attendent.

De plus en plus, les traditions et cultures se perdent chez les nouvelles générations de Hmong français. Au lieu d’apprendre les danses traditionnelles, ils se mettent au Hip hop ou encore au Break Dance.

CaptureHmongsdance

Les jeunes ont décidé de mettre en place une grande fête Hmong chaque année où ils éliraient la nouvelle miss Hmong.

On voit donc que les jeunes Hmong ne suivent pas tout à fait les pas de leurs parents et grands-parents et qu’ils préfèrent vivre comme ils ont appris à le faire, ici, en France.

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7 mai 2013

Entreprise florissante

Paj Vang Yang est née le 3 Novembre 1949 dans le village de Pa Kha au Laos. A l'âge de dix ans, elle apprit à lire et à écrire le Hmong et le Lao dans une école locale. De septembre 1963 jusqu'à 1969, elle intègre une école primaire privée française appelée Darasamouth. Après, elle a passé le diplôme français BEPC en 1969.

En 1972, Paj fut envoyée par le père Yves Bertrais en Côte-d'Ivoire. En Afrique, elle a étudié à l'Institut Supérieur de Cultures Religieuses (ISCR).

En 1973, Paj revint à Besançon, en France et resta au monastère des Clarisses sœurs pendant trois mois pour approfondir ses connaissances en français. En Octobre 1973, elle a déménagé à Fribourg, en Suisse et a étudié à l'Ecole de la Foi, fondée par le père Jacques Loew.

Dans le milieu de 1975, les évènements précipités au Laos causent un tournant dans la vie de Paj. Ses parents avaient échappé la Thaïlande et sont devenus réfugiés de la guerre secrète du Laos. Paj ne pouvait plus poursuivre ses études en Suisse, elle rentre en France à la place. Elle est allée s'installer à Souveilles.

 

En 1977, ses parents arrivent en France. En 1978, elle se marie à Vue Yang qui était ingénieur à l'Institut National des Sciences Appliquées. De 1978 à 1981, il est muté à Dubai après quoi ils décident d'aller s'installer à Sheboygan dans le Wisconsin.Et c'est en 1982 qu'ils décident d 'ouvrir un magasin,le « Hmong Union Market » en partenariat avec quatre personnes : Cha Lee, Ger Kue, Shoua Dao Yang et Xia Vue Yang. Après un an de business, ils acquièrent un second magasin situé à Manitowoc et c’est Ger Kue qui partira pour en devenir le propriétaire. Peu après, les deux autres partenaires de Xia Vue quitte le commerce pour aller s’installer ailleurs. Xia Vue décide de rester à Sheboygan avec sa famille. En 1992, le « Hmong Union Market » est changé de place au 2022 S.17th Street et prend un nouveau nom.

 

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Bienvenue à Union Oriental Market. Paj et Xia Vue Yang tiennent donc leur magasin avec l’aide de leur fille Samy Yang et d’un de leur cousin. Chaque année,  ils reçoivent des cousins et cousines français qui séjournent  deux mois chez eux et apprennent le travail de la vente.

 Un site web a aussi été créer, proposant les différents produits du magasin.

A côté de ça, Xia Vue est à la tête d’une petite radio. Il gère une radio Catholique Hmong spécialement créée pour les Hmong. Les enregistrements audio pour la radio se font en Hmong aussi.

C'est en voulant changer de mode de vie, en voulant trouver un travail et en voulant construire sa vie qu'elle a du voyager et se réintégrer dans plusieurs pays, après quoi elle s'est installée et à ouvert son magasin. Elle a ainsi pu s'intégrer, garder ses  cultures et créer son entreprise.

23 avril 2013

Je suis venu en France ...

Il m’a semblé interressant de poser des questions sur l’intégration, la culture et les traditions à une personne ayant immigré en 1994.

Captureinterview

- Pourquoi avoir quitté votre pays natal ? Pour quelles raisons ? (économiques, éducation, climatique,…)
 La principale raison est d’abord économique. Mon père travaillait déjà en France dans les années 70 avec des CDD de six mois. Après, il a eu l’occasion de faire une demande de regroupement familiale en 1994 et nous sommes arrivés… Ensuite, quand on parle entre nous, on se dit que toutes les raisons sont bonnes : qualité de vie, éducation et surtout un avenir correct.

A votre arrivée en France, comment votre famille s’est-t’elle intégrée ? Aviez-vous déjà de la famille ici ?
 L’intégration a été très difficile… Problème de langue, culture complètement différente, et surtout problèmes de sociétédifférents (racisme) que nuos ne connaissions pas… Mais le plus frappant je pense pour nous c’était l’indifférence des gens.
Nous avions de la famille ici mais très éloignée et surtout méconnue.

- Quand êtes-vous arrivé en France ? Et quel âge aviez-vous ?
 Je suis arrivé en 1994 et j’avais 11 ans.

- A votre arrivée en France, dans quelles conditions est ce que vous avez habité ? (appartement, maison, …)
 Nous sommes arrivés dans un quartier populaire et nous avions un appartement HLM.

- Vos parents ont-ils réussit à trouver facilement du travail ?
 Mon père travaillait déjà avant notre arrivée mais ma mère avec six enfants était femme au foyer.

- Avez-vous fait des études en France ?
 Oui j’ai fait mes études en France, du collège à l’université. Je possède un BAC L et DEUG AES.

- Etait-ce facile de trouver une école ?
 Oui très facile dans le cadre du regroupement familiale, les conditions d’inscriptions sont les mêmes pour tous.

- Parliez-vous français à votre arrivée en France ? Sinon, comment avez-vous apprit ?
 Non, je ne parlais pas français, mais a 11 ans, on apprend vite et mieux si on est motivé. Je passais mes journées à la bibliothèque municipale quand je n’avais pas école.

- Aviez-vous eu des difficultés à trouver du travail ? Si oui, pourquoi ?
 Des difficultés liées à mon parcours non, mais des difficultés liées aux problèmes de la société française en général oui. Par exemple le racisme. A l’heure actuelle, j’ai l’impression de faire deux fois plus qu’un vrai gaulois pour être égal (du racisme et tous les clichés habituels).

- Avez-vous gardé des cultures et des traditions de votre pays natal ? Si oui, lesquelles par exemple ?
 Ma culture reste inchangée mais je dirai plutôt très enrichie. Je pense que j’ai fait un mélange des deux et maintenant, je suis attaché aux deux… En quoi elles consistent, sincèrement c’est très difficile de faire la part des choses. On dit la culture arabo-musulmane car les traditions chez nous sont intimement liées avec la religion musulmane. Je fais la prière par exemple.

- Etes-vous déjà retourné dans votre pays natal ?
 Oui, a plusieurs reprises, même avec mes enfants et mon épouse qui elle est une gauloise et de confession juive non pratiquante et moi arabe musulman pratiquant. Dit comme ça, on dirait une blague mais c’est bien vrai.

- Cela n’a-t-il pas été difficile ?
 Non, aucune difficultés, même très heureux d’expliquer à mes enfants mes origines et faire découvrir à mon épouse l’autre culture arabe que celle qu’on entend par les faits divers de TF1.

- Voudiez-vous retourner vivre dans votre pays natal plus tard ? Pourquoi ?
 Non, je ne pense pas.
Je ne veux pas arracher mes enfants de leur terre car eux, ils n’ont connu que la France et je pense que ce serait égoïste de ma part.

- L’éducation est-elle meilleure en France ou dans votre pays d’origine ?
 L’éducation est bien meilleure en France bien sûr.

- Les conditions sont-elles différentes d’ici ?
 Les conditions sont différentes ici. Elles sont meilleures mais trop matérialistes par rapport à celles de mon pays natal.

 

On voit donc que les conditions sont meilleures en France, c’est pour cela que des familles y viennent : pour l’avenir de leur famille.

En remerciant cette personne d’avoir bien voulu donner des réponses sur son parcours.

23 avril 2013

Départ, intégration et conditions de vie difficiles

Capturebidonville

Entre 1950 et 1971, beaucoup d’immigrés venant d’Algérie ou du Maroc habitent quittent leur pays et décident de s’installer dans des pays plus développés pour avoir de meilleures conditions de vie pour leur famille et leurs enfants et pour assurer l’éducation de ceux-ci. Ici, on va parler d’un bidonville qui a été ouvert à beaucoup d’immigrés. Il se trouve à Nanterre et s’appele « La Folie ». Ils vivent dans la misère et dans les ordures, dans la maladie et dans la difficulté : le bidonville, 127 Rue de la Garenne.

Ces gens là, sont obligés d’aller chercher leur eau à l’autre bout du bidonville pour leur famille. Il peut leur arriver d’attendre des heures avant d’arriver au seul point d’eau du bidonville et certains se trouvent contraint d’y retuorner plusieures fois dans la même journée. L’eau n’est pas présente dans les « baraques », ni l’électricité d’ailleurs. Ils ont du mal à se laver avec le peu d’eau qu’ils ont. Certaines familles décident d’arrêter de faire des enfants car les conditions de vie sont trop difficiles dans un endroit comme celui-ci.
Le manque d’électricité dans le bidonville les oblige à utiliser des lampes à alcool ou encore la bougie. Les enfants ont du mal à travailler le soir car cela n’éclaire pas bien et en journée beaucoup de bruits les empêches de travailler, ce qui est aussi le cas de leur parents.
Les conditions sont rudes, le bidonville est un dépotoire et les gens achètent une pièce où loger pour 100 000 Francs, la pièce n’étant qu’en bois bien sûr. Il leur est aussi impossible d’agrandir leur habitation sous peine de destruction du logis.
La maladie est aussi très présente dans ce genre d’endroit car le froid arrive la nuit et le chauffage est une chose que ces gens là n’ont pas. Le manque d’hygiène est une des plus grandes cause de maladie dans les bidonvilles, et les rats sont en permanence présents dans la nourriture et surtout dans l’eau. Les ordures ne sont jamais enlevées ni ramassées, au contraire, des camions en ramènent souvent dans les bidonvilles devenus : dépotoires.
En général, les gens migrent pour que leurs enfants aient une meilleure éducation et qu’ils puissent aller à l’école, ce que leurs parents n’ont pas forcément eux la chance de faire. Les enfants vivants dans les bidonvilles et allant à l’école subissent des moqueries à longueur de temps à cause de leur façon de vivre et de leur mauvaise hygiène. Le racisme est présent.

Espérant de meilleures conditions de vie, ces gens après leur intégration ont essayé de s’adapter, ils ont garder de l’espoir, l’espoir que tout devienne facile et vivable. Beaucoup d’immigrés se trouvent obligés de vivrent dans ces conditions alors qu’à côté, les français ont des conditions de vie agréables et presque parfaite si on comparait à celles de ces gens vivants dans les bidonvilles.

19 avril 2013

L'éducation : Pour le futur de nos enfants

De nos jour, les migrations de populations se font pour des raisons économiques, politiques ou encore climatiques, mais ce qui se fait de plus en plus c’est l’immigration pour l’éducation et pour la qualité de vie. En effet, les familles migrent vers des pays plus riches pour assurer le futur de leur famille et de leurs enfants en leur permettant d’effectuer des études de niveau supérieur et pour la qualité de vie qu’ils n’ont pas forcément dans leur pays natal.Captureecrire

Du milieu du XVIIIème jusqu’à la fin du XXème siècle, la Réunion voit des vagues d’immigrations importantes ce qui constitue la plus grande partie de sa population. Depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale, on remarque que les tendances s’inversent et que beaucoup de familles de la Réunion émigrent vers la métropole ou encore vers l’étranger. La population choisit de partir pour permettre à leurs enfants d’aller étudier dans des écoles prestigieuses de l’enseignement supérieur car à la Réunion le niveau d’étude s’arrête au baccalauréat et une seule université est présente, impossible que tout le monde puisse donc y accéder. Cela leur permettra d’avoir un meilleur niveau scolaire ce que les aidera à trouver plus facilement du travail car à cause du trop grand nombre d’immigration avant la seconde Guerre Mondiale, le travail se fait rare à la Réunion et un trop grand nombre de personne est au chômage. Cette situation est aussi vue dans les pays dits « pauvres » ou « du Sud ». 10,9% des départs de la Réunion sont dû aux études, 34,1% pour le service militaire, 24,7% pour le travail, 19,7% pour les regroupements familiaux et 10,5% pour d’autres raisons.

On a constaté que l’augmentation des niveaux de migrations pose un certain nombre de problèmes pour les systèmes d’enseignement scolaire. Une étude a été faite sur le niveau scolaire des jeunes et on a découvert que le nombre de jeunes en décrochage scolaire est deux fois plus important chez les jeunes migrants et on remarque que la plupart des abandons scolaires concerne ces jeunes-là. De plus dans certains pays, le niveau scolaire de la deuxième génération d’immigrés est encore plus bas que celui de la première génération. 26,9% des populations vont à Paris, 10,3% en Île de France, 55,1% en Province, 3% dans les autres DOM-TOM et les 4,7% restants à l’étranger. Beaucoup choisissent le Canada ou encore le Québec car ces pays proposent une très bonne qualité d’enseignement.

Beaucoup choisissent la voie de l’immigration pour avoir une meilleure vie et la possibilité d’étudier un maximum pour avoir une chance de trouver du travail. Beaucoup sont en échec scolaire mais on voit souvent plus d’étudiants immigrés qui poursuivent leurs études dans des établissements d’enseignement supérieur après le baccalauréat. Très peu font leurs études en dessous du collège car on remarque que les étudiants ont en général entre 16 et 24 ans.

Il est très difficile de s’intégrer dans un nouveau pays et surtout pour recommencer une vie afin de faire ses études. Beaucoup sont en échec scolaire et ne continuent pas leurs études tandis que d’autres y parviennent avec beaucoup de travail car la langue du pays d’accueil n’est pas forcément la langue natale des immigrés.

9 avril 2013

Le départ contraint: Guerres, génocides, politique, ... ?

Capturemigrations

Les guerres, les dictatures, les persécutions religieuses et ethniques ont contraint des populations à l’immigration.

Les groupes armés sont souvent dépendant d'un soutien extérieur. Ils cherchent souvent leur soutien auprès d'autres états et auprès des diasporas, des populations déplacées et d'autres groupes armés afin d'éviter de faire peser l'intégralité de l'effort de guerre sur les populations civiles qu'ils disent protéger.

La violence, la discrimination, la pauvreté et souvent les difficultées de vie dans les pays en guerre entraînent des déplacements forcés de populations. Les groupes armés utilisent souvent des camps de réfugiés comme lieu de recrutement et d'approvisionnement. Ainsi, ils peuvent compter sur la population réfugiée pour combattre à leurs côtés. Les groupes armés parfois, profitent de leurs armes et de leurs stratégies organisées pour intimider les populations déplacées. Il est souvent vu que ces groupes réclament de l'argent à ces populations mais qu'il est aussi possible qu'ils en recrute quelques-uns pour se battre.

Environ 4,9 millions de Colombiens ont été déplacés à l'intérieur du pays à cause de conflits armés, de la violence et de la peur. Une part importante de ces départs forcés sont dûs aux conséquences des conflits s'effectuant dans les zones rurales. En Syrie, par exemple, depuis mars 2011, 45000 personnes ont été tuées dont 30000 civils car la bataille se passe à l'intérieur des zones rurales. Cela à commencé par des manifestations antirégime. Les populations antirégime sont assez fou pour aller jusqu'à tuer des innocents, des civiles et même des femmes et enfants pour arriver à leurs fins. Ils souhaitent que la population civile se joigne à eux seulement, ceux qui refusent se font tuer sur le champs.

Bataille pour la Syrie — Russia 24


La guerre fait rage en Syrie depuis un an et demi. Une interminable série d’opérations spéciales, de victoires et de replis, une lutte entre les forces gouvernementales et l’opposition armée qui se déroule à la fois sur le terrain et sur les écrans.

L’équipe russe du film a passé 2 mois sur la ligne de front avec les soldats de l’armée syrienne et des civils.

Ce film a été réalisé dans des conditions de terrain afin de mieux raconter l’histoire qui s’y déroule."

(Traduction réalisée par Egalité & Réconciliation).
Source :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Bataille-pour-la-Syrie-14275.html" />

Dans cette vidéo, nous pouvons voir l'importance de cette révolution. Cette guerre civile aura fait énormément de morts innocents. Les populations civiles cherchent donc à fuir pour ne pas se faire tuer. Des hélicoptères sont mis à dispositions pour emmener ceux qui souhaitent quitter le pays ou tout simplement s'éloigner du champs de bataille, seulement les hélicoptères se font rares et ne peuvent prendre que peu de personnes à la fois.

Les cas d'immigrations forcés dans ces conditions sont graves. Malgrè leur envie de partir, il ne le peuvent pas tout le temps. Les populations cherchent à quitter les guerres afin de trouver un endroit qui les gardera en sécurité.

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Départ, Diaspora, Retour ?
  • Pourquoi les gens décident-ils de quitter leur pays afin d'aller vivre dans un autre ? Arrivent-ils à se réintégrer malgrè leurs différences d'origines et de culture ? Ce blog traitera des éventuels réintégrations de peuples à travers le monde et montrera
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